john clifton

Il est resté plus de six mois dans les charts américains avec son précédent album, « Nightlife », paru en 2018, et c’est aujourd’hui avec un nouvel opus « In the middle of nowhere » enregistré avec le groupe qui l’accompagne à la scène que John Clifton, co-fondateur du MoFo Party Band avec son frère Bill à la fin des années 80, revient sur le devant des bacs.
Avec cent cinquante concerts par an et des scènes partagées avec James Cotton, Rod Piazza, John Mayall, Kim Wilson et tant d’autres, Clifton peut être considéré comme un vieux routier de la scène blues mais n’en est pas pour autant un intégriste puisqu’il sait à la demande teinter sa musique de jazz, de soul, de rhythm’n’blues ou de rock’n’roll à l’ancienne.
Au chant, aux harmonicas ou encore à la guitare, John Clifton retrouve Scott Abeyta aux guitares, Jake Finney à la basse, Edward Fritz à la batterie, Bartek Szopinski au piano et John Shafer aux percussions pour nous proposer une cinquantaine de minutes de musique autour de cinq nouvelles compositions et six reprises empruntées à des artistes comme Lightning Slim ou encore Merle Haggard.

On s’attardera sur des originaux comme le tittle track, « In The Middle Of Nowhere », comme « Cool Spot In Hell », « Junkie Woman Blues », « Four Years Ago » et « Ain’t Spending No More Money » qui nous présentent l’artiste sous ses multiples facettes, des plus calmes aux plus animées, et on se régalera bien entendu des covers, plus ou moins vitaminées, pour finir de saluer comme il se doit un très bon album de blues partagé entre le son de la Côte Ouest et celui de Chicago.